À CASIM, nous reconnaissons qu’aucun espace n’est exempt de relations de pouvoir, en particulier lorsqu’il est question des axes historiques de l’autochtonie, de la race, du sexe, de l’orientation sexuelle et de la classe. Nous reconnaissons que la rectification des relations structurelles de pouvoir est un projet permanent auquel le conseil doit continuellement s’attaquer en élaborant des stratégies pour repérer les sites d’exclusion au sein du milieu universitaire canadien et de CASIM elle-même. En plus de créer un ethos culturel au sein duquel les membres du conseil pourront participer à un échange ouvert sur ces questions, CASIM sera soumise à des évaluations annuelles par un ou une consultante en matière de diversité et d’inclusion.
En tant qu’association canadienne qui prévoit travailler et se réunir au Canada, CASIM offre un accès à des spécialistes de l’islam résidant dans le pays, qui sont soumis à la surveillance de l’État et à des restrictions de voyage, plus particulièrement aux États-Unis. De même, en tant qu’association canadienne, CASIM s’efforcera d’établir des relations avec les communautés autochtones de l’île de la Tortue sur les terres desquelles nous travaillons et nous nous réunissons. Nous nous engageons à forger des partenariats avec les communautés, les aînés et les organisations autochtones afin d’honorer les gardiens et gardiennes de cette terre et d’utiliser notre plateforme pour agir en allié.e.s des peuples autochtones.
À CASIM, nous reconnaissons que dans le cadre des tendances plus larges de la recherche sur l’islam et les musulmans et musulmanes, l’islam des communautés musulmanes noires en tant que champ d’investigation a été particulièrement marginalisé. En mettant l’accent sur ce sujet dans les ateliers de notre conférence et dans nos appels à communications, ainsi qu’en développant des réseaux, des prix et d’autres ressources pour les jeunes chercheurs et chercheuses, nous espérons impliquer activement les chercheurs et chercheuses sur l’islam et les cultures musulmanes noires dans le cadre de notre engagement plus large à tenir compte des formes d’exclusion structurelle dans notre organisation.